lundi 16 décembre 2013

La vie de l'association demeure et continue !


Chères adhérentes, Chers adhérents, 

Ces derniers mois, notre site a pu vous sembler un peu en sommeil.

Ce ralentissement était dû à un manque de collaborateurs disponibles au sein de l’association. De plus, une légère lassitude nous avait gagné devant les faibles résultats obtenus de la part des pouvoirs publics, malgré notre mobilisation, malgré notre présence régulière lors des réunions publiques en mairie et au commissariat de l’arrondissement.

Cependant, nous ne baissons pas les bras, bien au contraire ! Nous allons même élargir notre champ d’action.

En effet, la mono-activité évolue et se développe actuellement autour des bars rue du Faubourg Saint-Denis. Des habitants subissant les nuisances des terrasses des bars ont donc rejoint l’association.

Aujourd’hui, trois monoactivités dominent dans le 10ème :

- les grossistes en vêtements (certes déclinants),
- les coiffeurs et ongleries africains (en stagnation),
- les bars (en expansion).

Les tensions sont de plus en plus vives, car les riverains n’en peuvent plus de subir les nuisances générées par ces secteurs commerciaux.

Par conséquent, nous sommes encore bien loin de notre objectif de mieux vivre ensemble dans le respect des uns et des autres.

L’association commence à développer des relais efficaces de lobbying auprès des pouvoirs publics et de la presse, afin de réduire l’impact des nuisances des deux mono-activités les plus problématiques : les salons de coiffure-cosmétiques et les bars.

Le lobbying fonctionne grâce aux réseaux : sous la forme traditionnelle de connaissances personnelles et professionnelles ; ou bien grâce aux contacts numériques via les réseaux sociaux. Le succès de cette démarche dépendra de notre visibilité.

Aussi, chères adhérentes, chers adhérents, nous avons besoin de vous pour développer notre réseau. Afin d’augmenter la visibilité de l’association, relayez notre travail auprès de vos relations susceptibles d’y souscrire et de poursuivre elles-mêmes le lobbying.  

Reprenons à notre compte cette célèbre formule de John Fitzgerald Kennedy :  « Ne demandez pas ce que votre association peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre association. »

Pour conclure :
aujourd'hui plus de 100 personnes ont rejoint Stop aux Nuisances 10.
2013 se termine, mais des nouveautés vont être publiées dès la rentrée car la situation bouge : des signaux encourageants de la part des pouvoirs publics se font sentir.
Pour autant, nous devons vraiment développer notre visibilité. Les prochaines élections municipales sont une phase essentielle pour nous.

Alors mobilisons-nous ! Partagez autour de vous nos coordonnées et nos actions !
Pour 2014, nous avons modifié notre site pour plus de clarté des contenus. Nous venons également de créer une page sur facebook et une newsletter pour vous permettre de nous suivre facilement et nous montrer au plus grand nombre. 

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vendredi 1 novembre 2013

Les potelets de la discorde



Les potelets de la discorde
Rue du Château d’Eau 75010



Alléluia ! Enfin notre première petite victoire pour le partage de l’espace public et le mieux vivre ensemble. C’était au début du mois de novembre.

Tout débute bien avant la création de l’association Stop aux Nuisances 10. Parmi les fondateurs, certains étaient déjà actifs au sein de la Commission Urbanisme, où l’on débattait de la pertinence d’élargir le trottoir nord de la rue du Château d’Eau (entre le boulevard de Strasbourg et la rue du Faubourg Saint-Martin).

Il faut se souvenir de cette portion de la rue du Château d’Eau à cette époque : des voitures en stationnement entre lesquelles les hommes déversaient leur urine, sans oublier les canettes de bières et sodas, les papiers gras.

Un avis favorable à l’élargissement du trottoir avait été émis, à condition que soit respecté l’espace public pour le bien de tous. Nous avions identifié les problèmes à résoudre : une circulation en toute sécurité des piétons, notamment les mamans avec leur poussette ; une piste cyclable sûre et sans entrave.

Les travaux achevés, nous constations que le bateau devant la porte cochère du n°62 était rapidement devenu le parking d’un « service voiturier » pour les clients des salons de coiffure (cf. l’article du 4 février 2011 publié sur le site de l’association). Toute la rue était bordée de potelets sauf le bateau du n°62, bizarrement oublié !

Tous les après-midis, il fallait descendre sur la chaussée pour contourner la voiture en infraction et faire attention à ne pas se faire renverser.

Près de 250 000 € de travaux pour élargir le trottoir et quotidiennement une voiture réduisant à néant les bénéfices de cet élargissement. Où était la cohérence ?

Dès ses premières réunions avec Rémi Féraud, Stop aux Nuisances 10 signale ce problème ainsi que l’occupation permanente de la piste cyclable. Pendant trois ans, tous les arguments nous ont été assénés en mairie et au commissariat. C’était du ressort de la copropriété du n°62, ou bien de la voirie, ou bien encore de la verbalisation.

Bref, nous étions baladés et rien ne bougeait.

Il aura fallu un changement récent d’attitude de la mairie pour que la situation s’améliore. Par miracle, les obstacles se sont tout d’un coup évanouis. Ce qui n’était pas possible hier, l’est aujourd’hui. Serait-ce le résultat du lobbying de l’association plus intense et ciblé sur quelques personnes en mairie, en contournant les réunions avec Rémi Féraud ?

Nous ne pouvons que nous réjouir que les services de la voierie aient installé 2 potelets amovibles, mais bloqués par des cadenas empêchant le stationnement sur le bateau.

Que de temps perdu, d’énervements, de stress, de risques d’accidents auraient pu être épargnés si notre revendication avait été entendue plus rapidement. Le trottoir est désormais libre, sans entraves et tout le monde paraît content, même les coiffeurs !

Personne ne conteste les bienfaits de cet élargissement du trottoir à l’actif d’Élise Fajgeles, conseillère municipale et adjointe au maire Rémi Féraud. Cependant, une meilleure écoute de leur part il y a 3 ans aurait évité une perte d’énergie sans commune mesure avec le résultat : la simple installation de 2 potelets a pris un quart d’heure.

Reste le problème de la piste cyclable, baptisée par ses pratiquants : « la piste de l’enfer ».

Allez ! Encore un effort Monsieur le Maire…

mercredi 2 octobre 2013

Comment bloquer l'installation d'un coiffeur via le règlement de copropriété



Témoignage d’un adhérent de la rue du Château d’eau.

"Je suis président du conseil syndical du 37 rue du château d'eau. Notre immeuble dispose d’un local commercial qui était jusqu'ici occupé par un grossiste en vêtement et qui est parti depuis. Nous avons appris que la propriétaire (qui n’habite pas le quartier) voulait louer à un ‘coiffeur natteur’. Nous avons réussi à bloquer cette installation. Voici la procédure simple et rapide qui a fonctionnée.

Dans notre règlement de copropriété existe une clause qui stipule que lorsqu’un local commercial change de nature (de grossiste à coiffeur par exemple), le conseil syndical a le droit de s’opposer à cette nouvelle activité si celle-ci peut ‘nuire à la tranquillité de l’immeuble et de ses habitant’ ou provoquer de ‘l’intranquilité’.
Nous avons donc envoyé un courrier A/R à la propriétaire du local pour lui signifier que le conseil syndical s’opposait strictement à toute installation de coiffeur ou d’onglerie. Cette procédure a fonctionné : nous avons maintenant un opticien qui s’est installé. Je joins la photo avant / après pour que vous constatiez le changement.

Il peut être intéressant d’envoyer ce courrier à votre propriétaire du local en mode préventif. Même si votre local commercial n’est pas libéré ni même prévu de l’être, autant prévenir le propriétaire le plus en amont possible. Le jour où le local se libère, les choses peuvent aller très vite et vous pourriez être pris de court."



dimanche 3 mars 2013

La SEMAEST ça marche !

 Témoignage d'un adhérent 

Les copropriétaires du 52 rue du faubourg Saint-Martin nous font part de leur action pour le rachat par la SEMAEST de deux locaux commerciaux au rez-de-chaussée de leur immeuble. Ce ne fut pas sans mal !

« Petit retour en arrière. Le 11 octobre 2011, nous apprenons que le bail de ces deux locaux occupés par un grossiste en textile viendra à expiration à la fin du mois d'août 2012. Nous savions que le propriétaire des murs souhaitait vendre, mais il y avait une incertitude concernant le grossiste. Allait-il prolonger son bail ?

Alors que la situation paraissait s’enliser, un acheteur s’est manifesté et a signé une promesse de vente sans que l’on connaisse ses intentions sur l’avenir des deux locaux. Une boutique sur rue avec le risque d’une installation d’un salon de coiffure, nous a fait réagir. Nous avons immédiatement alerté Stéphane Leroy, le chargé des acquisitions de la SEMAEST pour notre quartier. Il nous a informé que rien n’était compromis.
La SEMAEST peut déposer une préemption de rachat sur les murs dès que le notaire envoie la DIA (Déclaration d’Intention d’Aliéner). Il faut savoir que tout acheteur d’un local doit, par l’intermédiaire de son notaire, déclarer un achat. Cette même déclaration est ensuite examinée par les services de la mairie de l’arrondissement qui, simultanément, signalent la vente à la SEMAEST.
Quelques semaines plus tard, la SEMAEST reçoit le fameux document et peut se manifester auprès du notaire chargé de la vente afin de faire état de sa volonté de préempter les locaux. Encore quelques semaines et nous touchons enfin au but. Les locaux sont rachetés par la SEMAEST et « sauvés ».

Pour l’instant, un studio d’enregistrement de musique s’installera dans le local cour. Quant à la boutique, elle va être totalement rénovée et louée pour une activité de proximité.
Cette acquisition partait avec de très lourds handicaps mais avec la persévérance du conseil syndical, nous sommes maintenant sortis d’affaire.
Nous vous communiquons ce témoignage pour démontrer que les conseils syndicaux des immeubles peuvent agir en restant attentifs et en signalant à la SEMAEST toute intention de vente de murs de locaux commerciaux. Que ce soit en bas de votre immeuble ou de l’immeuble voisin. Un rideau tiré depuis plusieurs semaines est un signe. »

Coordonnées de la SEMAEST :
    7 avenue de la République
    75011 Paris
    Tél : 01 43 45 72 13
    www.semaest.fr

mercredi 6 février 2013

La presse en parle

Streetpress.com : La vraie vie des rabatteurs de coiffeurs afros
Le 04 Mars 2013
Un article paru sur un site au sujet des rabatteurs des salons de coiffure afro de Château d'Eau et boulevard de Strasbourg
http://www.streetpress.com/sujet/77376-la-vraie-vie-des-rabatteurs-pour-coiffeurs-afros

Rue89.com : A Paris, les coulisses toxiques des minisalons de coiffure

Le 5 juillet 2009 par Julie Marceau
Les produits de coiffure et manucure peuvent être dangereux pour les employées, dans des commerces étroits et mal ventilés. [lire la suite]

BondyBlog : Omerta sur le business des faux ongles
Le 11 décembre 2008 par Axelle Adjanohoun
Des salons de coiffures afro exploitent avec succès ce filon lucratif. Les clientes ne veulent avoir affaire qu’à des « esthéticiennes » asiatiques. [lire la suite]

Afrik.com : La coiffure africaine à Paris en plein essor
Le 20 décembre 2006 par Joan Tilouine
Face à une demande en croissance exponentielle, une économie lucrative s’est mise en place. [lire la suite]

Afrik.com : Les rabatteurs du métro Château d'Eau
Le 7 avril 2004 par Arnold Sènou.
Métro Château d’Eau. Vous êtes accostés par une horde de gaillards africains qui apostrophent les "clients" à la volée. [lire la suite]

Le Parisien : La bouche de métro Château d'Eau a mauvaise réputation
21 novembre 2002 par G.P.
Dans la journée, des attroupements se créent à sa sortie. Et se dispersent en quelques secondes sitôt qu'un véhicule de police se gare à proximité. [lire la suite]


Les reportages télés


© M6



Les dépêches d'actualité

Une intervention de la police
Le 16 juin 2010, source AFP

Le 15 juin dans la soirée, après un coup de filet dans un salon de coiffure afro, boulevard de Strasbourg, la police a saisi un pistolet automatique, un fusil à pompe, 170.000 euros en espèces et 3 ordinateurs portables.
Un homme de 58 ans et son gendre de 33 ans ont été interpellés. Ils sont soupçonnés de travail dissimulé, d'abus de biens sociaux et de blanchiment dans des salons de coiffures africains.
Les enquêteurs de la direction du renseignement de la préfecture de police et du groupement d'intervention régional de Paris (qui regroupe police, douanes et services fiscaux) s'intéressaient depuis début avril aux activités d'un salon de coiffure du boulevard de Strasbourg. La gérante remettait, outre un loyer de 5.900 euros, une somme de 6.000 euros en liquide par mois via un coursier.
Cet argent était blanchi par l'intermédiaire de cinq SCI (Société Civile Immobilière), dont certaines étaient établies à l'étranger. L'une de ces structures possédait l'appartement occupé par le principal suspect dans le 3ème arrondissement de Paris et une maison de vacances à Juan-les-Pins.

Travail illégal : 15 salons de coiffure africains contrôlés, 14 en infraction

Le 19 février 2009 par AFP

Quinze salons de coiffure africains parisiens du 10e arrondissement ont été récemment contrôlés par le Comité opérationnel de lutte contre le travail illégal (Colti) qui a constaté des situations irrégulières dans quatorze d’entre eux, a annoncé jeudi le parquet de Paris.
Au total, ces contrôles opérés les 10 et 12 février rue du Château et boulevard de Strasbourg, ont révélé la présence de 37 salariés dissimulés dont 26 étrangers sans titre de séjour, a-t-on précisé de même source.
Outre les infractions au droit des étrangers et à la législation du travail, les enquêteurs ont également mis la main sur des objets contrefaits et d’autres susceptibles de provenir d’un vol dans un hôpital (patch antidouleur).
Quatre personnes, déférées au parquet le 12 février et jugées en comparution immédiate, ont été condamnées à des peines allant de 2 mois avec sursis et 400 euros d’amende à 1 an ferme avec mandat de dépôt et 1.600 euros d’amende. Trois autres personnes comparaîtront devant le tribunal correctionnel le 11 mai.
Parallèlement, des investigations sont menées dans le cadre de deux procédures ouvertes pour “escroquerie à la boule de neige” (selon laquelle les premiers investisseurs sont payés par les seconds, les seconds par les troisièmes et ainsi de suite).
Source : AFP

mercredi 2 janvier 2013

La guerre du faubourg Saint-Denis n'aura pas lieu ?

C'est le titre d'un article paru sur le site Time Out Paris :

La guerre du faubourg Saint-Denis n'aura pas lieu
Par Emmanuel Chirache


A Paris, la nuit est devenue un sujet sensible. Vendredi 7 décembre, la préfecture de police a ordonné la fermeture administrative durant neuf jours de cinq bars de Strasbourg Saint-Denis : L'Inconnu, Chez Jeannette, Le Mauri7, L'Univers et Au Xeme. Une décision qui s'ajoute à d'autres depuis septembre (fermeture provisoire du Point Ephémère et de la Mécanique Ondulatoire par exemple) et qui renforce un