vendredi 1 novembre 2013

Les potelets de la discorde



Les potelets de la discorde
Rue du Château d’Eau 75010



Alléluia ! Enfin notre première petite victoire pour le partage de l’espace public et le mieux vivre ensemble. C’était au début du mois de novembre.

Tout débute bien avant la création de l’association Stop aux Nuisances 10. Parmi les fondateurs, certains étaient déjà actifs au sein de la Commission Urbanisme, où l’on débattait de la pertinence d’élargir le trottoir nord de la rue du Château d’Eau (entre le boulevard de Strasbourg et la rue du Faubourg Saint-Martin).

Il faut se souvenir de cette portion de la rue du Château d’Eau à cette époque : des voitures en stationnement entre lesquelles les hommes déversaient leur urine, sans oublier les canettes de bières et sodas, les papiers gras.

Un avis favorable à l’élargissement du trottoir avait été émis, à condition que soit respecté l’espace public pour le bien de tous. Nous avions identifié les problèmes à résoudre : une circulation en toute sécurité des piétons, notamment les mamans avec leur poussette ; une piste cyclable sûre et sans entrave.

Les travaux achevés, nous constations que le bateau devant la porte cochère du n°62 était rapidement devenu le parking d’un « service voiturier » pour les clients des salons de coiffure (cf. l’article du 4 février 2011 publié sur le site de l’association). Toute la rue était bordée de potelets sauf le bateau du n°62, bizarrement oublié !

Tous les après-midis, il fallait descendre sur la chaussée pour contourner la voiture en infraction et faire attention à ne pas se faire renverser.

Près de 250 000 € de travaux pour élargir le trottoir et quotidiennement une voiture réduisant à néant les bénéfices de cet élargissement. Où était la cohérence ?

Dès ses premières réunions avec Rémi Féraud, Stop aux Nuisances 10 signale ce problème ainsi que l’occupation permanente de la piste cyclable. Pendant trois ans, tous les arguments nous ont été assénés en mairie et au commissariat. C’était du ressort de la copropriété du n°62, ou bien de la voirie, ou bien encore de la verbalisation.

Bref, nous étions baladés et rien ne bougeait.

Il aura fallu un changement récent d’attitude de la mairie pour que la situation s’améliore. Par miracle, les obstacles se sont tout d’un coup évanouis. Ce qui n’était pas possible hier, l’est aujourd’hui. Serait-ce le résultat du lobbying de l’association plus intense et ciblé sur quelques personnes en mairie, en contournant les réunions avec Rémi Féraud ?

Nous ne pouvons que nous réjouir que les services de la voierie aient installé 2 potelets amovibles, mais bloqués par des cadenas empêchant le stationnement sur le bateau.

Que de temps perdu, d’énervements, de stress, de risques d’accidents auraient pu être épargnés si notre revendication avait été entendue plus rapidement. Le trottoir est désormais libre, sans entraves et tout le monde paraît content, même les coiffeurs !

Personne ne conteste les bienfaits de cet élargissement du trottoir à l’actif d’Élise Fajgeles, conseillère municipale et adjointe au maire Rémi Féraud. Cependant, une meilleure écoute de leur part il y a 3 ans aurait évité une perte d’énergie sans commune mesure avec le résultat : la simple installation de 2 potelets a pris un quart d’heure.

Reste le problème de la piste cyclable, baptisée par ses pratiquants : « la piste de l’enfer ».

Allez ! Encore un effort Monsieur le Maire…