dimanche 16 mars 2014

Appel à pétition / Pour que revive le Faubourg saint Martin face à l'inaction Politique




Récemment, vous avez pu découvrir sur le site de l’association Stop aux Nuisances10 notre projet de rénovation urbaine pour le Faubourg Saint-Martin, dans le sud de l’arrondissement.

Mercredi 12 mars 2014, l’association a présenté ce projet pendant plus d’une heure à Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement et candidat aux prochaines élections municipales pour un renouvellement de mandat.

Une situation inquiétante

Ce projet est né de l’incertitude des résidents sur les velléités du maire sortant à extraire la rue du Faubourg Saint-Martin de son marasme commercial et du bruit de circulation. La motivation première demeure la lutte contre la mono-activité commerciale : ces dernières années, plus de dix salons de coiffure ont remplacé les grossistes en textile.

La rénovation est une des solutions envisagées afin de rendre cette rue plus attrayante et d’attirer de nouveaux commerces de proximité.

Depuis l’élection de Bertrand Delanoë en mars 2001, le Faubourg Saint-Martin n’a bénéficié que de l’aménagement du couloir de bus – aménagement compris d’ailleurs dans un programme global pour la capitale. La rue n’a cessé de subir les nuisances grandissantes des mono-activités textile et coiffure, ainsi que de la circulation routière avec un afflux de véhicules en provenance du boulevard Magenta souvent embouteillé.

Bref, ce n’est pas une rue comme les autres, encore moins une rue comparable aux autres voies du sud de l’arrondissement. Sans toutefois la mesurer au boulevard Magenta, elle est devenue une véritable autoroute urbaine qui draine quantités de camions de livraison vers le centre de Paris, augmentant le taux de pollution aux particules fines.

L’association avait eu quelques échos alarmants sur le désengagement de Rémi Féraud au sujet des problèmes du faubourg. Nous pensions cependant que proposer un projet sérieux et précis susciterait l’intérêt de l’élu et ferait inverser la tendance.

Les priorités du maire

Rémi Féraud a écouté attentivement la présentation du dossier ; a reconnu le caractère réel des problèmes soulevés ; puis a confirmé que leur résorption n’était pas une priorité de son programme d’aménagements urbains pour les 6 ans à venir.

Le bilan de la majorité sortante dans l’arrondissement est donc bien maigre pour le Faubourg Saint-Martin. Et attendons-nous à 6 années de disette supplémentaires après les 14 précédentes !

Devant ce constat, nous avons demandé à Rémi Féraud les raisons qui présidaient à ses choix et priorités. Elles sont de deux ordres :

La première serait due une mobilisation éventuelle de riverains : si mobilisation il y a, alors l’élu se penche sur la question.

La seconde serait liée à l’évolution de la carte électorale. En clair, le sud de l’arrondissement est quasiment acquis à la gauche ; mais il n’en serait pas de même dans les bureaux de vote du nord. Aussi, les projets d’amélioration urbaine les plus ambitieux se concentrent-ils dans ce secteur de l’arrondissement.
Sur ce point, on ne pourra pas reprocher à Rémy Féraud son manque de franchise !

Vous l’aurez compris, la carte électorale deviendrait l’alpha et l’oméga des travaux urbains dans le 10e. R. Féraud est-il vraiment le maire de tous les habitants de l’arrondissement, comme il sait si bien l’affirmer ?
Il y a peu d’espoir que notre projet soit pris en considération, à moins que – selon ce calcul politique – les électeurs du sud ne se rebellent et décident de s’abstenir…

Une problématique dépassant le 10e

Stop aux Nuisances 10 refuse de rentrer dans ces petits calculs politiciens et encore moins de s’associer à cette course à l’échalote pour s’attirer les bonnes grâces d’un élu, quel qu’il soit, pour mener à bien un projet.

La réhabilitation du Faubourg Saint-Martin relève d’une problématique urbaine à l’échelle de Paris, comme jadis le boulevard Magenta. C’est une évidence d’intérêt général qui aurait dû être une préoccupation du candidat Rémi Féraud, directeur de campagne d’Anne Hidalgo.

L’association regrette donc sa très faible implication. Elle déplore surtout que les nuisances quotidiennes ne lui sautent pas aux yeux et aux oreilles, les fenêtres de son bureau donnant directement sur le faubourg.

Subitement, en toute fin de rendez-vous, Rémi Féraud nous a indiqué qu’il y aurait peut-être une opportunité pour notre projet, si Anne Hidalgo est élue maire de Paris.

En effet, cette dernière imagine débloquer un budget participatif annuellement doté de 71 millions d’euros. Il serait question d’attribuer des crédits à un projet porté par des habitants. Le mode d’attribution semble encore très flou et la mise en place guère définie.

L’association a pris note de cette information.

UNE CERTITUDE, SIGNEZ ET PARTAGEZ LA PETITION

Si nous voulons changer notre cadre de vie et signifier à Rémi Féraud notre volonté d’agir, restons mobilisés. Recueillons le plus possible de signatures sur la pétition de soutien à notre projet pour un plus beau Faubourg Saint-Martin.

Signez la pétition de soutien à ce projet de rénovation de la rue du Faubourg Saint Martin.


samedi 15 mars 2014

Renforcement de la loi de Préemption des baux commerciaux grâce à notre députée Seybah Dagoma

Bonne nouvelle !
Enfin, nous obtenons une belle victoire dans notre lutte contre la mono-activité.


Revenons quelques mois en arrière.

Dans les premières semaines qui ont suivi l’élection de Madame Seybah Dagoma comme députée de notre circonscription, l’association Stop aux nuisances 10 avait sollicité un rendez-vous afin d’attirer son attention sur les effets négatifs de la mono-activité et tout particulièrement celle concernant les salons de coiffures et manucures.  Lors de ce rendez-vous, nous nous étions étonné que la Loi Lagarde votée en 2005 permettant la préemption des baux commerciaux n’est pas été votée par le Conseil de Paris. Il semblerait que l’application en l’état n’était pas adaptée aux grandes villes comme Paris ou bien d’autres en France.

Bref, Madame Dagoma, nous avait promis de suivre attentivement notre demande de réfléchir à une adaptation ou création d’une loi permettant réellement la préemption des baux commerciaux surtout dans les périmètres de sauvegarde comme « Vital quartier » à Paris.

Le 18 février 20014 est une date historique pour notre association. En effet, la loi a été votée en première lecture.

Espérons que le Sénat ne viennent pas réduire son champ d’application.

Espérons aussi, que le prochain Conseil de Paris mettra  très vite à son agenda l’application de cette loi.

L’association ne peut que se féliciter de l’engagement tenu par Madame Dagoma de participer activement au débat en défendant une de nos propositions pour le retour à une vie de quartier diverse dans ses activités pour les habitants du 10ème arrondissement de Paris.

Ci dessous, vous trouverez des informations en ligne sur le site de la Députée Seybah Dagoma :


Projet de loi artisanat : des commerces de proximité redynamisés

Publié le 18 février 2014

Vous êtes nombreux à me faire part de vos inquiétudes concernant la mono-activité à Paris et en particulier dans les 3ème et 10ème arrondissements. C’est pourquoi, j’avais posé une question écrite à Madame Sylvia PINEL, ministre de l’artisanat, du commerce et du tourisme concernant la procédure de « déclaration d’intention d’aliéner » lors de la cession d’un fonds de commerce, d’un fonds artisanal, d’un bail commercial (http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-39920QE.htm).

Aujourd’hui, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi relatif à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises. Je me réjouis grandement de ce vote en faveur d’une politique de redynamisation des commerces de proximité. Le projet de loi a également pour objet de développer les très petites entreprises en favorisant une meilleure reconnaissance des entreprises artisanales.

Pour maintenir une offre commerciale et artisanale diversifiée, les règles concernant les baux commerciaux sont modernisées : le projet de loi prévoit un plafonnement des augmentations de loyer à 10% par an. Cet aspect de la loi devrait permettre aux commerçants de mieux anticiper l’évolution du loyer et de ne plus être victimes des hausses brutales qui pénalisent leur commerce. Afin de clarifier les relations entre les bailleurs et les locataires, la loi rend obligatoire l’établissement  d’un état des lieux contradictoire d’entrée et de sortie.

Les régimes de l’entreprise individuelle, soumis à des conditions fiscales et sociales avantageuses, sont également simplifiés et harmonisés. De même, le savoir-faire des artisans est valorisé, en faisant en sorte que cette qualité appartienne aux seuls détenteurs d’une qualification professionnelle pour le métier exercé.

Parmi les autres mesures, le fonds d’interventions pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC) est réformé afin de permettre une allocation des ressources plus ciblée, pour des projets répondant à des priorités gouvernementales et témoignant d’une dynamique économique locale.
Désormais, les communes pourront déléguer leur droit de préemption sur les fonds de commerce, les baux commerciaux, les fonds artisanaux à un opérateur de type société d’économie mixte (SEM) telle que la SEMAEST à Paris. C’est ainsi que dans le cadre de la discussion du projet de loi, j’ai défendu un amendement en ce sens.

Vous pouvez retrouver ici la vidéo de mon intervention :





Seybah Dagoma - Amendement 72 - Loi Artisanat... par seybah

Pour en savoir plus, lisez cet article explicite sur l'impacte qu'aura cette loi en France et dans nos quartiers.


http://www.weka.fr/actualite/collectivites-territoriales-thematique_7845/les-deputes-facilitent-le-droit-de-preemption-sur-les-commerces-article_89507/ 

 

lundi 10 mars 2014

Salon de coiffeur VIP, des salariés en grêve dénoncent un gérant-voyou





Photo : AurélieSarrot/Metronews

Depuis plus de trois ans, à travers de nombreux témoignages publiés sur son site,
l’association Stop aux Nuisances 10 dénonce les conditions déplorables d’hygiène et de sécurité sanitaire des salons de coiffure et ongleries, et l’exploitation salariale des employés.
Aujourd’hui, la dénonciation vient de l’intérieur : au 50 boulevard de Strasbourg,
les employées du salon «VIP» sont en grève. Le gérant-voyou du salon
est parti à l’étranger ; elles n’ont pas été rémunérées depuis le mois de décembre.
En leur apportant une aide juridique, la CGT s’est mobilisée afin
qu’elles soient régularisées et reconnues dans leurs droits de salariées.

L’association félicite ces grévistes. En dénonçant leurs conditions de travail,
elles ont bravé l’omerta qui règne à Château d’Eau.


Malheureusement, leur cas n’est pas isolé : une grande majorité des gérants de salon
se comportent de la même façon. Souhaitons que d’autres employées aient le même
courage et rejoignent ces premières grévistes.
Si la monoactivité coiffure-onglerie a pris une telle ampleur ces dernières années,
c’est bien grâce au recours à l’emploi dissimulé sur une grande échelle.
Ce secteur draine plusieurs centaines de salariés clandestins.

Paradoxalement, la régularisation de tous ces sans-papiers conduirait à la fermeture
de dizaines de salons. Soudainement confrontés au paiement
des charges salariales et à la mise en conformité avec les règles d’hygiène sanitaire,
ils mettraient rapidement la clé sous la porte.

Nous dénonçons une scandaleuse hypocrisie.


Pour les élus et le Préfet de Paris, la régularisation de quelques grévistes ne serait-elle pas une manière d’esquiver le problème en fermant les yeux sur la situation des autres salons ?
Les pouvoirs publics sont tout à fait au courant de cette économie clandestine
qui fonctionne depuis plus de dix ans en plein coeur de Paris ;
aujourd’hui, à la faveur de cette grève, les élus en campagne municipale semblent
découvrir l’intolérable en se déplaçant au salon «VIP» !

Soutenons cette grève pour que les pouvoirs publics agissent sans relâche
contre le travail dissimulé et pour le respect des règles d’hygiène
dans les salons coiffures et ongleries.


Retrouvez quelques articles dans la presse
http://fr.news.yahoo.com/gr%C3%A8ve-in%C3%A9dite-douvri%C3%A8res-chinoises-papiers-%C3%A0-paris-161105282.html

http://www.metronews.fr/paris/des-sans-papiers-non-payes-aux-commandes-d-un-salon-de-beaute/mnbx!snfdSsgXWGLr6/





samedi 8 mars 2014

Objectif des Municipales : Pour que revive le Faubourg Saint Martin



La rue du Faubourg Saint-Martin pourrait être la plus belle rue du 10e arr.

Sa double perspective est unique : au sud, la porte Saint-Martin ; au nord, la Gare de l’Est.
Entre ces monuments, la mairie est l’une des plus spectaculaires mairies d’arrondissement.

Malgré ses atouts, le faubourg devenu triste et sans âme se meurt.

C’est aujourd’hui une autoroute séparant les quartiers des portes Saint-Denis et Saint-Martin.
Cette situation désolante n’incite guère à la flânerie ; encore moins à un renouveau commercial.
Un no man’s land s’est constitué, renvoyant dos-à-dos les populations de ces deux quartiers.

Le même diagnostic avait été formulé en 2006 par Bertrand Delanoë, Maire de Paris, à propos du boulevard Magenta lors de son inauguration après un an et demi de travaux :

« C’était une autoroute urbaine et je crois que la ville ne peut pas être qu’une autoroute urbaine.
Je pense que c’est beaucoup mieux pour les piétons, les cyclistes, les poussettes, les personnes handicapées. Les commerces, qui étaient moribonds, commencent à reprendre de la vitalité. »

Le faubourg Saint-Martin est un axe surchargé de véhicules en provenance des entrées nord de Paris et se dirigeant vers le sud. Entre la mairie du 10e et la porte Saint-Martin, la vitesse est beaucoup trop élevée en raison de la largeur excessive des voies de circulation.

En 2007, le relevé des décibels réalisé par la Mairie de Paris était déjà parmi les plus élevés de la capitale –hors zone périphérique. Emprunter les passages piétons à la hauteur de la rue Gustave-Goublier est dangereux et quasiment impossible pendant le flux des véhicules.


Cartographie du bruit Routier




Le stationnement occasionnel pour les riverains est interdit sous peine d’amendes.

 

 Le stationnement livraison côté pair/voie des bus ne peut pas être dé-sanctuarisé la nuit et les week-ends. Quant au côté impair, seule la livraison est autorisée pour les véhicules professionnels à certaines heures de la journée. Une école pour handicapés ne peut pas accueillir ses élèves en toute sécurité.

Ce qui était justifié hier par des contraintes commerciales, ne l’est plus aujourd’hui car l’activité des grossistes textiles est en déclin.

Par ailleurs, en trente ans la mono-activité textile a ravagé les rez-de-chaussée des immeubles.
Plus d’une vingtaine de locaux vides, aux devantures et enseignes hideuses, sont à céder et attendent depuis plus d’un an des acquéreurs. La combinaison de toutes ces nuisances – vitesse, bruit, baux à céder – n’incite pas à une amélioration de la qualité de vie dans le faubourg.

La mono-activité textile remplacée peu à peu par une autre mono-activité.


La mono-activité des salons de coiffure n’est pas sur le déclin bien au contraire. Après le boulevard
de Strasbourg et ses quelques rues adjacentes dédiées exclusivement aux salons de coiffure et manucures, c’est au tour du faubourg Saint-Martin de voir se développer cette mono-activité qui remplace le textile.





QUE FAIRE POUR RENDRE À NOTRE FAUBOURG LE LUSTRE QU’IL MÉRITE ?

Pour un commerce de proximité à l’appui de l’action de la SEMAEST :

L’association Stop aux Nuisances 10 réclame une loi permettant à la Mairie de Paris de faire valoir son droit de préemption sur les baux commerciaux dans les « Vital’quartiers » de la SEMAEST. Pour cela, l’association sollicite le soutien des élus.

Pour un faubourg Saint-Martin moins bruyant et accueillant pour les piétons et cyclistes :
Nous demandons le renouveau du faubourg.

Cela implique :
• Une réduction de la vitesse des véhicules et du bruit en ramenant la circulation des véhicules particuliers sur une seule voie. De fait, c’est déjà le cas depuis 6 ans, puisque le côté pair est occupé par des stationnements livraison autorisés toute la journée.

• Une redéfinition du partage de la chaussée entre les zones de stationnement livraison, le couloir de bus et la piste cyclable permettrait un rééquilibrage des trottoirs pouvant être végétalisés côtés pair et impair. Ce rééquilibrage créerait des zones de circulation douces pour les piétons et les cyclistes et une voie de circulation exclusivement réservée pour les transports en commun, les taxis ainsi que les véhicules prioritaires.

• Basculer le stationnement livraison du côté pair sur le côté impair permettrait de réserver 40 places de stationnement livraison accessibles aux riverains la nuit et le week-end. Deux places de stationnement handicapé seraient dédiées à la dépose des enfants de l’institut médico-pédagogique pour handicapés située au 59, rue du Faubourg Saint-Martin.

Si nous voulons attirer des commerces de proximité qui se soucient d’un cadre de vie agréable, c’est le moment ou jamais de réagir. Sinon, la loi de l’offre et de la demande imposera son choix. Nous sommes à une période charnière. Tout n’est pas joué. Mais il sera trop tard, si rien n’est fait dans les deux prochaines années.




LE RENOUVEAU EST-IL POSSIBLE ? OUI, POUR TROIS RAISONS.

Ce projet relève des prérogatives du maire du 10e.

Ce projet concernant l’entrée des véhicules vers le centre de la capitale, mériterait aussi
l’implication du prochain Maire de Paris.

Enfin, c’est un projet urbain dont l’investissement financier relève du budget de la ville de Paris.
Ce projet, imaginé par l’association Stop aux Nuisances 10, offre une opportunité au prochain Maire du 10e d’apporter de réels changements de physionomie qui amélioreraient la qualité de vie au sud de l’arrondissement et engagerait cette rue sur la voie d’un développement commercial attractif et s’adressant au plus grand nombre.

Nous demandons que le prochain Maire du 10ème arrondissement s’investisse pleinement
dans ce projet, en proposant au futur Maire de Paris sa réalisation dans les premières années
de la prochaine mandature.

 Ce projet est disponible en pdf Haute définition en téléchargement à cette adresse.

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